Londres, um modelo de mistura urbana fragilizado pela crise

Quelles sont les causes des émeutes urbaines qui ont déferlé sur Londres depuis le 6 août ? La pauvreté, la marginalisation sociale, l'absence d'autorité parentale, la haine de la police ou le pur vandalisme expliquent, pêle-mêle, cette flambée de violence qui a envahi le petit écran à grand renfort de chromos.

Mais, contrairement aux idées reçues, les pires saccages n'ont pas eu lieu dans les arrondissements les plus pauvres où rôdent les damnés du quart-monde. Tottenham, Hackney, Clapham, Croydon ou Enfield, théâtres des plus graves violences, sont des quartiers types de la mixité sociale qui est la norme dans la capitale. Ce mélange traditionnel entre riches et pauvres fonctionne sans trop d'accrocs en période d'essor économique.

En revanche, comme l'attestent les actes de délinquance, cette cohabitation peut facilement se fracturer en période de crise économique, de coupes draconiennes dans les dépenses publiques, en particulier dans les budgets sociaux, et d'envolée du chômage des jeunes pas ou peu qualifiés. [...]


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Noite de violência, vandalismo e pilhagens em Londres, no bairro de Tottenham

There were scenes of chaos in the early hours of Sunday morning as sustained looting spread from Tottenham to other nearby areas of Haringey.
By midnight police managed to secure a 200-metre stretch of the Tottenham High Road, scene of some of the worst rioting on Saturday night.
But as fire engines entered the street, and began putting out blazing cars and buildings, the rioters spread north and west through back-streets. To the north, at Tottenham Hale, Aldi supermarket was ransacked and set on fire. So too was a nearby carpet shop, causing a huge blaze.
Looters turned up with cars and shopping trolleys to carry away stolen goods. Nearby, large groups of youths congregated in the surrounding streets with sticks, bottles and hammers. [...]

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